23èmes Journées du Patrimoine 2011 à Nandrin

 

 

 

 

Programme
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Quelques "Lettres" de Nandrin ...

 

 

 

 

 

Pierre Delrée.

 

Dans les années 50, Pierre Delrée est l'éditeur, en collaboration avec la librairie Paul Gothier, d'une gerbe de notes amassées en quelques années de recherche sur un sujet qui lui tenait à coeur, à savoir "Nandrin et Fraineux sous l'encien régime", contenu dans un extrait du tome LXXI du bulletin de l'institut archéologique Liégeois.

 

Pierre Delrée n'est en tout cas ni un archéologue, ni un topographe, ni un essayiste de tiponymie, ni un généalogiste, mais un autodidacte.

 

 

Joël Bertho.

 

Né à Seraing le 31 mars 1959, je découvre très tôt le plaisir de la lecture.

Guidé et conseillé par mon professeur de français, lire devient alors une vraie passion. Bien des années plus tard, cette passion m'amènera tout naturellement à l'écriture.

Avec pour seul objectif le simple plaisir d'écrire, je plonge dans la poésie puis l'écriture automatique. Pourtant, dès 2002 je fais une parenthèse de 5 ou 6 ans, m'oriantant vers la peinture, mais l'écriture reprend le dessus et publie enfin mon premier roman.

Installé à Villers-le-Temple depuis une vingtaine d'années et sensible aux superbes éléments du patrimoine qui ponctuent les paysages nandrinois, "Un passage éphémère" est une histoire insolite qui se déroule à Villers-le-Temple entre l'église Saint-Pierre, la ferme de l'Abbaye et le moulin de la forge. Au fil des pages, le lecteur est amené aux portes de l'étrange.

Publié aux éditions Bénévent, le roman est disponible à la librairie Noël, Chez Théma à Nandrin ainsi qu'à la FNAC de Liège ou via Internet, au prix de 14.50 euros.

 

 

José Giot.

 

Né le 15 avril 1935 et décédé le 16 février 2005, José Giot s'est découvert très jeune une véritable passion pour les mathématiques. Plus tard il a transformé cette passion en profession. Et, en 1961, cette profession l'à conduit à élire domicile à Villers-le-Temple.

Comme en témoignent notamment ses études secondaires en latin-grec, il portait aussi un grand intérêt à des matières plus littéraires. A l'histoire, notamment. Grande ou petite.

Un évènement a marqué son enfance: la seconde guerre mondiale. Sa vie durant, il a rarement manqué une occasion d'évoquer ses souvenirs - dramatiques ou plus légers - liés à cette époque, qu'ils évoquent les faits militaires ou la vie quotidienne des civiles.

Au fil des ans, il s'est aussi intéressé, par exemple, au patrimoine et à l'histoire de sa région. Des sujets dans lesquels il s'est plongé avec le même appétit.

Pour le pédagogue qu'il était, transmettre les connaissances qu'il avait acquises était une évidence. C'est donc, très naturellement, cette motivation qui l'animait avant tout lorsqu'il prenait la plume.

 

 

Renée Cavrenne.

 

Née le 6 juillet 1931. A 5 ans, première "montée sur les planches" pour une déclamation wallonne.

A 17 et 18 ans : cours de théatre wallon à Huy avec les profasseurs Joseph Durbuy et Jean Vancrombrugge - 1er prix obtenu.

A 26 ans, avec son mari, intègre la troupe de Paul Depas pendant 11 ans.

En 1972, avec son mari, elle écrit et joue dans des revues franco-wallonnes (Les joyeux Templiers).

Dans le journal "Carrefour" de la commune de Nandrin elle écrit, trimestriellement, des poésies wallonnes.

En 2003, elle présente un recueil de poésies et obtient le prix du Cwerneu de la Ville de Huy.

 

 

Jacqueline Kofferschlager.

 

A l'occasion du week-end culturel d'octobre 1981, une exposition relative à la toponymie de Nandrin a été organisée dans chaque école de l'entité par les enseignants, les élèves et les associations de parents.

L'exposition a demandé de nombreuses heures de recherche et de travail, mais a aussi reçu beaucoup de marques de sympathie et d'intérêt de la part de la population nandrinoise.

C'était dans le but de mettre le résultat de nos recherches à la disposition des nandrinois principalement que l'idée de réaliser les ouvrages était née.

Après des mois de mise page, de dactylographie, avec l'aide précieuse de nos époux pour le travail d'imprimerie et nos moyens techniques de l'époque, les ouvrages sont parus.

Un hommage doit être rendu ici à Lucette Smoliar pour ses multiples qualités, son travail minutieux et son dévouement.

 

 

André Harzimont.

 

Né le 18 janvier 1923. Décédé le 18 juillet 2009.

Une soeur "Gaby" (plus jeune) habite Ombret.

Est allé à l'école de Strée.

A été dans la résistance pendant la guerre.

A travaillé comme boulanger chez Collin, rue de la Baume à Seraing, avec Raphaël Baudinet (ami et beau-frère) et Roger Degrune.

Puis a travaillé à l'usine à Ougrée.

Adorait faire du pain, de la tarte, gâteaux, "cougnous", gosettes, couques, ...

Adorait faire son jardin, faire du vélo.

Etait artiste : jouait de la trompette, chantait, écrivait des poésies et des chansons (en francais et en wallon).

Faisait partie de la fanfare de Nandrin avec Monsieur Giet et Félix Résimont.

Etait ami avec Monsieur Sprumont, le tailleur de pierres.

Allait à la chorale Roland Foliez.

Etait marié à Josée Résimont le 24 juillet 1948.

 

 

Brigitte Dumont.

 

Née le 27 mars 1964 - L'histoire d'un don et d'une passion.

J'ai toujours été une élève douée, en avance, et j'ai été souvent critiquée par mes condisciples. Mes parents ont cru bon de m'inscrire aux humanités latin-math. Avec le recul actuel, les gréco-latines auraient peut-être été un choix plus judicieux. Toutefois, les mathématiques enseignent la discipline et la rigueur.

Je me destinais au métier d'interprète car le contact humain m'a toujours intéressé. J'ai toujours été attirée par les autres et leur curiosité. Je voulais être à l'écoute des autres. J'ai suivi une première candidature et des cours comme les droits religieux ou comment interpréter un langage en fonction d'idéologies. Ces différentes orientations m'ont beaucoup apporté en enrichissement personnel.

Il en est de même en ce qui concerne les cours de philosophie, d'étymologie.

Le premier échec de ma vie m'a fait renoncer prématurément.

J'ai commencé à écrire en mars 2008.

A l'époque je vivais une passion destructrice et l'écriture s'est présentée à moi comme un exutoire.

Je couchais sur le papier mon ressenti, je me livrais et je me sentais mieux.

A la même époque, j'ai commencé la rédaction de mon roman autobiographique qui s'inscrivait un peu dans la démarche de "la route de Madison"; je voulais que mes filles comprennent mieux mon vécu; ce roman est toujours en chantier.

Je traduis toujours mes émotions par l'écriture, qu'elles soient positives ou négatives, et j'ai une sorte de don qui me permet d'"accoucher" ainsi d'un poème dans les cinq minutes; le besoin d'écrire est dans ce cas irrépressible.

Par emphatie, je parviens aussi à cerner la personnalité, le vécu de certaines personnes, et à le retranscrire toujours aussi rapidemment sous forme de poème.

J'écris régulièrement depuis plus de trois ans, énormément à certaines périodes et un peu moins à d'autres. Je possède actuellement au moins une centaine de poèmes (je ne les ai pas encore tous répertoriés); j'ai commencé une Nouvelle et le roman a l'air de trouver son fil conducteur. Au départ, je me croyais contonnée dans un style et je constate à présent que je peux tout aussi bien écrire une chronique ou un livret touristique.

Je viens d'effectuer un gros virage professionnel et privé à 180° et suis en retard dans la démarche qui devait me conduire à m'inscrire dans une maison d'auteurs et à demander un rendez-vous aux éditions Luc Pire.

L'inspiration me vient à tous moments: en marchant, en ressentant, en ressortant des atmosphères, des odeurs, des couleurs vécues ou vues il y a des années.

J'écris le jour; j'écris la nuit et plus que jamais je me dis que je suis faite pour cela.

Ai-je tort ou raison, l'avenir me le dira.

Je ne cherche pas forcément à être célèbre; ma démarche est d'encourager, de donner envie,...

Merci à vous, public, d'avoir pris le temps de me lire.